jeudi, janvier 05, 2006

A tous,

Nous voulions vous remercier du fond du cœur pour votre soutien sans faille durant ces longs mois. Pour cette année 2006, nous tenions, à notre tour, à vous adresser nos vœux les plus sincères, chargés de bonheur et de douceur.
Le 1er février aura lieu le procès d’Amélie. Beaucoup d'entre vous voudront manifester, une fois de plus, leur compassion et leur soutien. L’expertise contradictoire* est venue nous apporter la preuve médicale de la responsabilité des trois médecins. Maintenant, nous attendons de la justice la reconnaissance juridique de leurs fautes.
Il est fondamental que cette étape puisse se passer dans la sérénité et le calme. A ceux d’entre vous qui ont l’intention de venir au procès : votre présence silencieuse et digne, sans démonstration ostentatoire ou geste provocateur, sera le témoin de votre attachement à notre cause.
Nous sommes certains que vous comprendrez l’importance de respecter ces consignes. La justice doit être rendue sans pression d’aucune sorte. Encore mille mercis pour votre soutien.

Xavier et Caroline Birembaux

* voir sur le site consacré à Amélie : www.amelieb.com

mardi, janvier 03, 2006

SUR LE NET, janvier 2006

Comparution directe pour trois médecins :
une première en France


Un médecin attaque trois confrères pour la mort de sa petite fille
Le procès, très attendu, aura lieu le 1er février 2006 à Toulouse


Opérée le 3 septembre 2004, à la polyclinique Montréal de Carcassonne, pour une banale appendicite, Amélie Birembaux, 9 ans, est morte d’une hémorragie interne après quinze heures d’agonie.
L’expertise contradictoire* ordonnée par le juge des référés du TGI de Toulouse est accablante pour le Dr Patrick Cohen, chirurgien viscéral, le Dr Jean-Pierre Gounelle, anesthésiste-réanimateur, et le Dr Jacques Bernier, radiologue, qui ont eu en charge l’enfant ce jour-là (cf. les extraits du rapport d’expertise sur le site www.amelieb.com).
Le père d’Amélie était lui-même médecin dans les locaux de la polyclinique Montréal au moment des faits (il exerçait comme pédiatre libéral). Sitôt l’expertise contradictoire bouclée, il a saisi le conseil de l’ordre des médecins, l’agence régionale d’hospitalisation, la CPAM de l’Aude et la direction de la clinique. En vain : quinze mois après les faits, malgré les précédents accidents médicaux enregistrés par d’autres patients du Dr Cohen (cf. les attestations sur le site www.amelieb.com) et surtout, malgré les graves dysfonctionnements mis en lumière par le rapport d’expertise contradictoire, ces trois médecins continuent à exercer.

Le Dr Birembaux a également déposé plainte au pénal, en juin 2005. Le rapport d’expertise contradictoire tenant lieu d’instruction, il a pu demander une citation directe de ses trois confrères ; il reproche à ces derniers négligence, incompétence et mensonge (sur la gravité de la situation tout au long de cette journée).
L’affaire sera jugée le 1er février prochain, par le tribunal pénal de Toulouse. Un procès très attendu dans la région et dans le milieu médical. Le Dr Birembaux souhaite un jugement exemplaire pour " qu’au vu de cette dramatique affaire, aucun chirurgien, anesthésiste ou radiologue de France n’ose désormais exercer sans avoir pris connaissance des recommandations officielles de la Haute autorité en santé. Ce qui est la base minimum de la formation continue pour un médecin. "

Romain Sibony

* téléchargeable en intégralité sur le site web www.amelieb.com, ainsi que l’ensemble du dossier médical d’Amélie.