mardi, avril 24, 2007

Bonne illustration sur ce qu'est le Conseil de l'Ordre National de Paris.
Je vous laisse juger par vous même.
Dr Xavier Birembaux

Revue de presse du lundi 23 avril 2007 | Envoyée à 85099 abonnés en France
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« L’Ordre des médecins de Paris sur la sellette »Le Parisien
Le Parisien fait savoir que « l’Inspection générale des affaires sociales mène une enquête au siège du Conseil [de l’Ordre des médecins de Paris]. Dans le collimateur : des indemnités et des parachutes dorés offerts à certains conseillers, en théorie bénévoles ».
Le quotidien relève ainsi : « Bilans financiers, appels d’offres, bulletins de vote… Depuis jeudi, les enquêteurs de l’Igas épluchent tous les documents de cette maison à l’ambiance feutrée. […] L’Igas restera dans les murs jusqu’à la fin juin ».
Le journal observe que « depuis plusieurs semaines, le gendarme de la profession est au coeur d’une violente polémique. Non seulement une dizaine de conseillers parisiens contestent, pour la quatrième fois en 1 an, l’élection du président, Didier Rougemont, mais ils demandent aussi, avec d’autres élus de province, que la lumière soit faite sur la gestion de cette institution ».
Le Parisien revient ainsi sur « l’existence de juteuses primes allouées aux élus, en toute opacité ».
« Des «indemnités de perte de ressources», tout d’abord », alors que « les conseillers sont bénévoles » et « continuent d’exercer », poursuit le quotidien.
Le Parisien note que « le président émarge à 85 000 euros par an, le secrétaire général à 84 000 euros, le trésorier à 45 000 euros… ».
Le journal constate par ailleurs qu’« à l’image de ce que font les grands patrons du privé, les élus parisiens s’offrent désormais des parachutes dorés (3 à 6 mois d’indemnités environ) lorsque leur mandat arrive à échéance : en 2006, 42 000 euros ont ainsi été versés à un ancien président. Pis, en 2004, un médecin a touché 40 000 euros… avant de redevenir trésorier en 2006 ! ».
Le Parisien ajoute que « la liste des dérives est longue : une «carte bleue maison» qui n’apparaît pas dans les comptes […], d’importants travaux réalisés sans appels d’offres… ».
Le quotidien constate que certains conseillers « ont fait part, par écrit, de leur «écoeurement» » au Conseil national de l’Ordre.
« Aujourd’hui, tous se réjouissent de la «descente» en cours de l’Igas », conclut Le Parisien.
Revue de presse rédigée par Laurent Frichet

1 Comments:

At mardi, 24 avril, 2007, Blogger Unknown said...

Je n'avais jamais douté du contraire....

 

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