Merci à toutes celles et ceux qui m'ont adressé leur témoignage de sympathie à la suite du reportage "Sorciers blancs et fées bleues, les urgences pédiatriques" (diffusé samedi 21 octobre sur TF1, dans le magazine Reportages)*.
Merci surtout à vous, amis, famille et inconnus qui continuez à diffuser l'adresse du site consacré à Amélie.
Merci encore à celles et ceux qui me soutiennent depuis ce tragique 3 septembre 2004.
Dr Xavier Birembaux
* http://recherche.tf1.fr/recherche/parmotscles/ ((indiquer "sorciers blancs" dans la case Rechercher))
posted by Amélie Birembaux @ 10:27 PM
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Je suis de tout coeur avec vous. Quoi de pire que perdre son enfant ? L'ordre n'est pas logique. En plus sous vos yeux, vous étiez présent ? Je suis une jeune maman d'une petite fille et je m'imagine toujours le pire. Toutes les nuits je me lève une fois pour voir si elle respire encore. Pourtant je ne peux m'empêcher de dire que l'érreur est aussi naturelle qu'une mort naturelle. Mais quand il y a des érreurs qui se succèdent, par plusieurs individus, alors là je ne comprends plus, on se demande ce qu'ils ont fait la veille.
Je connais l'interieur de votre clinique car j'ai fait des stages de nombreuses fois au coeur de l'établissement jusqu'aux blocs opératoires. Je ne pense pas que vous vous rappellez de moi mais néanmoins je me rappelle de vous et je garde bon souvenire de vous. Vous m'aviez beaucoup appris. Merci. Autant que je garde des bons souvenirs de votre fille que je n'ai vu qu'une fois à son cours de danse avec d'autres petites filles. Elle était rayonnante ! (je me trompe pas, elle fesait bien de la danse ?)
Je suis pour les progrès médicaux mais en étant néerlandaise je reste sur mes gardes, car le médical peut détruire aussi. C'est pour ca que j'avais choisi d'accoucher chez moi.
Pourtant, et je vais vous surprendre là; je ne peux qu'être reconnaissante envers Docteur Cohen. Car j'étais une de ses patientes pour la même raison que votre fille : appendicite aigue. Et j'étais ravie de sortir seulement deux jours après sans cicatrices. Mais celà reste impardonnable. C'aurrait pu être moi. Si j'avais pu j'aurrais laissé ma place à Amélie, elle si jeune, si fraîche, elle ne mérite pas un tel sort.
Une fidèle de tout coeur avec des parents en deuil.
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